la musique bat son plein, les lumières dansent et se reflètent sur l'eau calme du port. les gens dansent, remuent dans tous les sens et se laissent enivrer par le rythme électrique du dernier tube de david guetta. s’enchaînent les tubes, les rires. l'élite tropézienne est là tandis que les badauds, pauvres touristes venus du monde entier, s'arrêtent face aux yachts, des étoiles plein les yeux. d'autres en revanche se sont arrêtés au bar sénéquier, sirotant leur café du soir ou leur premier apéritif de la soirée. à coté, le bar de port fait salle pleine. la encore, la musique d'avicii résonne et les clients s'amusent à faire courir leurs pieds dans le sable fin apporté des plages de pampelone pour le bar uniquement. la richesse des touristes ou des propriétaires milliardaires est largement étalée et donne tellement envie aux gens lambda qui n'aspirent qu'à ça. le temps d'un été du moins.

un peu plus loin sur le port, devant le glacier le plus apprécié du golfe, barbarac, la queue se fait plus grande. un groupe de trois amis paye et prennent leurs glaces. vivant ici à l'année, ils s'amusent de la débauche estivale. ils passent le port désormais huppé pour s'enfoncer sur une petite place, quelques rues derrière. leur placette connue par eux uniquement et les autres vrais tropéziens. loin d'eux la musique de boite, les danses suggestives. le simple plaisir d'une glace barbarc et de la compagnie amicale leur suffit.

saint tropez. village de pêcheur, devenant l'une des villes les plus huppées et les plus recherchées l'été. un contraste des plus flagrants.